NB: ce programme est eligible au parrainage nominatif
1-a Katmandu
Dans une autre page, un texte distinguait « les enfants des rues » et les « enfants dans la rue », ces derniers rencontrés dans les rues le jour, mais retrouvant le domicile familial a la nuit tombante. Ils sont la souvent pour gagner quelques roupies qui amélioreront l’ordinaire de la famille. Ils sont vendeur à la sauvette ou mendiants dans des zones accueillant beaucoup de touristes, ou encore cireur de chaussures, ou porteur occasionnel pour les commerçants du quartier…comme les « enfants des rues », ils font aussi quelquefois les poubelles la nuit…Ils ne sont pas en rupture avec leur famille, bien au contraire, ils contribuent aux ressources de la famille et ils en sont fiers…mais au lieu d’être a l’école, comme les enfants de leur âge… « enfants des rues » et « enfants dans la rue » se côtoient, au point que la différence n’apparait plus. L’un et l’autre se font des amis de circonstance, jusqu’au jour ou « l’enfant dans la rue » oublie de rentrer un soir…près de 9 sur 10 des « enfants des rues » qui ont leurs familles dans la capitale ont d’abord été des « enfants dans la rue ». C’est sur ce constat que nous avons ouvert en 2003 un programme de prévention en proposant aux familles de ces enfants de prendre en charge leur scolarisation, ou leur re-scolarisation, pour éviter qu’ils deviennent un jour « des enfants des rues ». NB:A Kathmandu, Pomme- Cannelle a des partenariats avec 12 écoles (enseignement primaire, secondaire et supérieur).
2-Dans les zones rurales:
Si 1/3 des enfants des rues à KTM (particulièrement au centre ville autour de Basantapur) ont leur famille dans la capitale, 2/3 viennent des zones rurales proches de la capitale. Et la aussi, les enfants qui décident de fuguer (en général à plusieurs) sont en grande majorité des enfants déscolarisés ; Le changement sera plus brutal pour eux, ignorant tout de la ville et de ce qui les attend…beaucoup reviendront d’eux même au village après quelques jours ou quelques semaines de galères… mais pour ceux qui résisteront, que nous accueillons dans notre foyer, il sera difficile de les amener a faire le chemin inverse… C’est pour cela que depuis 2013, APC a ouvert, afin de re-scolariser des enfants a risque, des partenariats avec plusieurs ONGs locales dans les districts de Nuwakhot, Kavre et Dadding ( partenaire localisé dans le district de KTM, à la frontière entre les deux districts), 3 districts ruraux montrant de grandes disparités de revenus (grands propriétaires terriens et main d’oeuvre peu éduquée) et districts dont sont originaires une part significative des enfants des rues dans la capitale. photo: Shree United Secondary School/BIdur- Nuwakot
“Ceux qui s’en sont sortis ne sont pas ceux qui avaient le moins soufferts, mais ceux qui ont été le plus soutenus”/Boris Cyrulnik : Un merveilleux malheur.