urgence et rehabilitation

Nb : Programme éligible au parrainage d’action mutualisé.

1-accueil et services:

La fonction du refuge D.I.C (drop in center)  est de proposer aux enfants des rues un accueil et une écoute, qu’ils viennent de leur plein initiative (notre porte est toujours ouverte, pour entrer ou pour sortir…), ou accompagnés (services sociaux, autres ONG, police, commerçants, parfois un touriste…).Ouvert en décembre 2003 et occupant à l’origine un appartement de 3 pièces sur les bords de la rivière Bishnumati, le foyer  (D.I.C) est localisé depuis le début de l’année 2012  à Ramghat (proche de Durbar-Square)  dans un  bâtiment neuf et moderne  propriété de APC-Népal). le  D.I.C(photo ci dessus) est  ouvert le jour (compléments alimentaires, douches et lavage des vêtements, soins, écoute, téléphoner a sa famille…) et le soir, pour ceux qui, pour une ou plusieurs nuits, veulent quitter le trottoir et les dangers de la rue. nb: env. 130/180 enfants des rues passent par le DIC chaque année

2-préparation d’un projet de sortie de rue:

L’ enfant qui en manifeste le souhaite (son engagement est déterminant,  pour réussir la sortie de rue, nous avons besoin de sa participation pleine et entière) peut décider de s’engager dans la construction de SON projet de sortie de rue. Il va alors commencer un parcours  qui va durer ente 2 et 4 mois (ou + pour des enfants profondément marqués par la vie dans la  rue), avec des journées bien remplies. Il va d’abord rencontrer « son éducateur référent » qui l’accompagnera tout au long de son parcours, puis avoir des rencontres régulières (surtout les premières semaines)  avec notre psychologue, pour évaluer son traumatisme, identifier les vraies raisons de la fugue,  localiser  sa famille et mettre en œuvre un programme personnel qui sera adapté a chaque étape. Les journées passeront vite avec des rencontres individuelles  (référent et psy) et divers  ateliers : mise à niveau scolaire (NFE), la place de la famille et de l’enfant  dans la société népalaise, le rôle de l’éducation, les droits des enfants et sa traduction au Népal, la santé, des jeux de rôle, des activités sportives, de visites, de la méditation, l’entretien du jardin éducatif et du poulailler éducatif,  de la musique, et… des jeux, une occupation dont ils ont été privés… Le référent prendra aussi contact avec la famille  (directement si possible, ou  via les autorités locales, les grands parents, un grand frère,  ou le Principal de l’école du village –qui restera souvent le maillon indispensable  pour le suivi des enfants réunifiés- pour l’informer de la situation de leur enfant et fixer un premier rendez vous, soit à notre foyer  (solution écartée si la relation enfant-parent semple  trop conflictuelle, une rencontre trop tôt pouvant remettre en cause les avancées ). Une visite sur place est toujours nécessaire pour évaluer les opportunités de la réunification ou ses risques. Toutes les deux semaines, le Directeur d »’APC-Népal, le responsable du programme, le référent et la psychologue se retrouvent pour une réunion de « case management » faisant le point sur la situation de l’enfant et si besoin  adapter son parcours. Quand l’enfant est prêt (son accord est nécessaire, ainsi  que l’accord  unanime du dernier « case management », la sortie du foyer est programmée avec une solution adaptée :Nb :de 40 a 50 enfants /an sont concernés par  ces orientations, une majorité pour une réunification familiale

  1.  retour dans la famille : le jour fixé, un moment souvent un peu stressant, l’enfant prendra la route du retour,  dans la plupart des cas (quelquefois  la famille souhaite se déplacer a KTM )  accompagné par son référent qui rappellera  à la famille –au sens large : parents, grands parents, oncles…- (et en général en présence d’un représentant des autorités locales et du proviseur de l’école)  les enjeux et les conditions d’une réunification réussie, dont généralement une re-scolarisation  (financée par APC pour la première année, la situation étant réévalue en fin de cette première période)  qui sera contrôlée régulièrement.
  2.  les enfants jeunes qui ne peuvent retourner dans leurs familles sont transférés dans un établissement scolaire (avec internat) partenaire,
  3.  les ados qui ne peuvent retourner dans leurs familles sont dirigés vers un centre de formation professionnelle (aussi avec internat ) partenaire, éventuellement après un passage dans un établissement spécialisé pour une remise a niveau scolaire intensive.

texte du fondateur Hervé LAFOUX: “Dans la rue, vivre dans l’imaginaire, voler, mentir, se battre et se droguer, quelquefois se prostituer constituent des adaptations nécessaires pour survivre (ceux qui refusent cette culture ne restent pas longtemps dans la rue). Pour définitivement sortir de la rue,  Ils devront apprendre à faire de leur passé dramatique (avant de fuir leur famille, la période passée dans la rue étant généralement un bon souvenir) une représentation acceptable, puis apprendre à penser au-delà de l’instant présent (un avenir), appréhender le réel, enfin assimiler des règles nouvelles, celles de la vie en société, sans perdre leurs qualités spécifiques, car la rue est aussi une école du courage et de la solidarité”.

Nb : Programme éligible au parrainage d’action mutualisé.

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