Soutien à la scolarisation
Depuis 2008, d’abord avec les enfants “casseurs de pierres” de Dhading (voir article ci-dessous), puis avec les jeunes filles victimes de tentatives de trafic de Nuwakot, Pomme Cannelle conduit des actions de prévention et sensibilisation (droit des enfants, les dangers de la rue, conséquences de la non-scolarisation des filles…) auprès des populations rurales et des acteurs locaux dans les districts de la périphérie de la capitale.
Pomme Cannelle s’appuie sur des ONG de terrain et en contrepartie sponsorise la scolarisation d’enfants de familles “à risques” . Il s’agit là aussi principalement de jeunes filles qui, dans ces zones rurales encore plus que dans les zones urbaines, sont souvent privées de scolarisation et exposées à des mariages précoces (a partir de 11/12 ans) et à divers trafics.
Nb : Programme éligible au parrainage nominatif.
Les enfants “casseurs de pierres” de Dadhing
Dhading est le nom d’un des 75 districts du Népal. Il jouxte le district de Katmandou, à l’ouest. Cette proximité en fait un des points d’approvisionnement privilégié en sable et pierres concassées dont la capitale, où une nouvelle maison se construit pratiquement chaque minute, malgré ou à cause de la surpopulation déjà endémique, est particulièrement avide.
Les carrières de pierres sont situées à proximité de Mahadev Besi, une petite agglomération le long de l’autoroute joignant Katmandou à Pokhara. Plus de 800 familles vivent et travaillent au bord des rivières Agarakhola et Maheshkola. Près de la moitié ne sont pas originaires de la région, mais ont émigré ici, faute de travail chez eux. De ce fait, ils ne possèdent pas d’habitations propres et sont contraints de « camper » à longueur d’année dans des cahutes insalubres.
Les 2/3 des adultes travaillant dans les carrières sont analphabètes. Ouvriers sans qualification, ils sont le plus souvent exploités par des concessionnaires et des intermédiaires peu scrupuleux. Le salaire moyen pour une journée de travail de 12 h en moyenne ne dépasse pas 100 rs (1 € environ). De ce fait, toute la famille est amenée à travailler, ce qui inclut les enfants parfois à partir de 5 ans.
Malgré cela, 50% des familles sont incapables d’envoyer leurs enfants à l’école, faute de moyens financiers et les enfants qui eux vont à l’école sont contraints de travailler matin et soir pour payer leurs études et continuer de supporter la famille.